«Date» à l’américaine : mode d’emploi

Autre contrée, autres mœurs : si les Français ont la réputation d’être de grands séducteurs (quand je vois comment certains mecs s’y prennent, je me … Lire plus

Autre contrée, autres mœurs : si les Français ont la réputation d’être de grands séducteurs (quand je vois comment certains mecs s’y prennent, je me dis que vraiment, une réputation ça tient à peu de choses), ils ne savent pas toujours s’y prendre quand ils changent de pays. En cette période d’élection présidentielle aux USA, direction le pays de l’oncle Sam pour comprendre comment draguer à l’américaine.

Draguer à l'américaine
Aux States, les rencontres amoureuses sont particulièrement codifiées : ainsi, coucher le premier soir n’est même pas envisageable (sauf si vous êtes à Cancun, pendant le Spring Break – mais de toutes façons, vous avez tellement bu que vous ne vous souvenez de rien – ou à Las Vegas pour un week-end de folie, mais « what happens in Vegas stays in Vegas »). Bref, aux US, il faut être PATIENT.

Première étape : l’échange de numéros de téléphone. Jusque là, rien de très original : vous rencontrez une femme dans un bar ou chez des amis, vous la trouvez plutôt mignonne et sympa et vous voudriez bien la revoir, alors vous lui donnez votre numéro. Et vous prenez rendez-vous pour…. le « first date ».

Pour le first date (ou premier rencart, pour ceux qui n’ont jamais vu Sex and the City en VO), on se retrouve en général pour boire un verre. Ca permet ainsi de jauger un peu l’autre, de commencer à dégrossir son caractère : qu’est-ce qu’il fait dans la vie, est-ce qu’il est sympa et drôle ou, au contraire, chiant comme la pluie et bête à manger du foin ? Si les choses se passent mal, le first date sera également le last date. Mais si tout se passe bien et que l’attirance est réciproque, ce premier rendez-vous se terminera par un goodnight kiss devant la porte de la fille. Mais pas question d’entrer : chacun rentrera sagement se coucher, seul !

Vient ensuite le « second date » : généralement, un dîner au restaurant. C’est là l’occasion de rentrer plus dans les détails et de creuser un peu le passé de l’autre : où a-t-il grandi ? A-t-il des frères et sœurs ? Y-a-t-il des tares génétiques graves dans sa famille ? Est-il proche de sa mère ? Et rebelote pour le goodnight kiss et Monsieur qui s’en va se coucher sur la béquille.

Jusqu’au 3ème date : hop, un p’tit ciné, histoire d’évaluer tranquillement son niveau culturel. Et encore le chaste goodnight kiss. Et c’est là que ça peut devenir sérieux : au 4ème date, s’il y en a un, on peut passer sous la couette. Mais ne croyez pas que les choses s’arrêtent là… Ce n’est pas parce qu’on a couché, qu’on est officiellement ensemble. La vraie spécificité du système de « date » à l’américaine, c’est qu’on a le droit de sortir avec plusieurs personnes en même temps ! Un homme peut donc tout à fait voir plusieurs femmes, à plusieurs étapes de la relation (first date avec Kelly mais déjà 4ème date avec Naomie…). Idem pour les femmes.

Oui, finalement, la polygamie est tout à fait acceptée, mais temporairement : jusqu’à la fameuse conversation, « the talk » (qui arrive généralement dans un délai de 6 mois) où tous les deux, d’un commun accord, décident de devenir exclusifs. Plus question alors d’aller voir ailleurs.

Je ne suis pas sûre que ce système marcherait en France : qui d’entre vous accepterait légitimement d’être cocu ?

M.P

Nicolas Gaillon

Nicolas Gaillon

Nicolas est un passionné de l'informatique et de la technologie. Il a développé sa première application web à l'âge de 16 ans. Après avoir obtenu un diplôme en informatique et en marketing digital, il a décidé de créer son propre site internet. En 2013, Nicolas a créé bestof-rencontre.fr, un site comparatif des sites et applications de rencontre...

1 réflexion au sujet de « «Date» à l’américaine : mode d’emploi »
  1. Diantre ! Voilà une guide bienvenu qui évitera bien des malentendus (des “dramas”) à moi notamment qui suis sensible au charme des anglo-saxonnes. Et quand j’apprends qu’il y a des multi dates possibles, je crois halluciner. Serait-ce possible ? ça a l’air incroyable quand on connaît le puritanisme ricain.

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