Vous avez dit fétichiste ? La démarche et les résultats de ce sondage sont pour le moins surprenants. Pourtant, il serait devenu plus que courant de prendre quelque chose à sa / son partenaire d’une nuit – outre sa virginité ou sa vertu – avant de repartir comme un voleur (c’est le cas de le dire !) au petit matin. Il apparaît ainsi qu’un quart des hommes interrogés choisisse d’emporter la petite culotte de leur conquête et qu’un autre quart opte pour son soutien-gorge ! D’autres préfèrent miser sur des produits de consommation pour l’après-coït : 22 % volent de la nourriture, 18 % des cigarettes et 17 % de l’alcool. Plus romantiques ou carrément arrogants, ils sont tout de même 17 % à emporter une photo de leur partenaire de la nuit. Les chiffres qui suivent sont plus embêtants car il s’agit de vols de vrais objets, même si ceux-ci n’ont pas de grande valeur : 15 % des hommes prennent un CD ou un DVD, un sur dix volent un chargeur de téléphone portable, 9 % subtilisent des préservatifs (pour recommencer avec une autre, très classe…) et enfin 8 % volent carrément de la monnaie. Le romantisme est mort et enterré, la goujaterie est à son comble !
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, du côté des femmes, ce n’est pas beaucoup mieux. Si elles sont 23 % à emporter un pull appartenant à leur partenaire sexuel de la nuit, pour ne pas avoir froid, elles sont tout de même plus d’une sur cinq à voler de la monnaie ! Elle sont presque le même nombre à emporter une brosse à dent (Beurk !). Concernant les vols d’objets de valeur chez leur hôte, elles sont 16 % à emporter un CD ou un DVD, 9 % à prendre une montre et 8 % à choisir un tee-shirt. Tout comme les hommes, elles sont 17 % à se servir dans le paquet de cigarettes. En revanche, seul 5 % d’entre elles fouillent dans les placards de la cuisine pour y faire leurs courses… Si le fétichisme des sous-vêtements n’atteint pas le même degré que chez les hommes, elles sont tout de même 14 % à repartir avec le caleçon de leur partenaire de la nuit. La grande classe…
Mais selon l’étude, le « vol » de ces objets ne servirait à se vanter et ne constituerait un « trophée » que dans 22 % des cas. Les personnes interrogées révèlent en effet que si elles ont emporté des affaires ne leur appartenant pas, c’était uniquement par nécessité. Il est pourtant bien difficile de croire que la moitié des hommes aient eu besoin d’une culotte ou d’un soutien-gorge pour leur usage personnel…
Rébecca Lazzerini.
