Dirty talking… ?!?

Quand on rencontre quelqu’un en personne pour la première fois, la conversation est généralement assez banale : on parle de ce qu’on fait dans la … Lire plus

Quand on rencontre quelqu’un en personne pour la première fois, la conversation est généralement assez banale : on parle de ce qu’on fait dans la vie, de son parcours, de ses loisirs, de sa vie en général. Mais rarement de sa pratique de la sodomie ni de la fellation (ou alors dans un cadre tout à fait particulier…). Mais sur les sites de rencontres, bizarrement, les langues se délient bien plus rapidement.

comment amener une discussion coquine
En général, quand on tchate sur un site de rencontres, c’est le soir. Parce que la journée, forcément, au boulot, ce n’est pas très pratique (surtout avec Bernard de la compta qui n’arrête pas de surveiller votre écran du coin de l’œil – l’open space, c’est vraiment la mort de la vie privée). Et puis il faut bien reconnaître que la nuit, il y a beaucoup plus de personnes en ligne qu’en plein jour… A ce propos, les sites de rencontres devraient établir des plannings de fréquentation, un peu comme à la Poste, histoire de savoir quand se connecter pour optimiser ses chances de rencontre. Mais bref, revenons à nos moutons : donc on est le soir, on se met au lit avec son ordinateur bien calé sur les genoux, et on papote tranquillement avec la poignée de beaux gosses qui ont mordu à notre hameçon.

Et une fois sur deux, la conversation dérape sur des sujets un peu plus intimes… Est-ce la barrière de l’écran ? Le fait de savoir qu’on peut se lâcher et être un peu plus crue que d’habitude, sans pour autant risquer de se faire violer ? L’agréable sensation de se dire que de toutes façons, si ça va trop loin, il suffit de se déconnecter et de disparaître dans les méandres du Net ? Toujours est-il que les discussions tournent souvent autour du sexe. Cela commence généralement de manière très anodine :
« tu es où ? ».
Réponse : « dans mon lit ».
Et forcément, suite logique :
« ah oui ? Tu es habillée comment ? ».
C’est là que la magie d’Internet opère : en vrai, vous portez votre pyjama jaune en pilou avec des petits cochons roses (je confirme qu’une célèbre marque britannique particulièrement fashion a vendu ce modèle mais si jamais mon chéri apprenait que j’en possède un exemplaire, il me quitterait…), des écarteurs d’orteils pour faire sécher votre vernis et un masque à l’argile verte pour vos problèmes de peau grasse. Mais pas question d’avouer. « oh, juste une petite nuisette… ». Et hop, c’est parti.

Les choses peuvent aller très vite : avant même de vous en rendre compte, vous êtes en train de raconter toutes les choses cochonnes que vous avez pratiquées (pour de vrai ou pour de faux, peu importe…). Forcément, il est facile de se montrer sexy, sûre de soi et complètement wild quand l’autre n’est pas en face. Croyez-moi : si la webcam était allumée en permanence, il y aurait beaucoup moins de dirty talk sur les sites de rencontres !

Alors, le dirty talk, comment on gère ? Si ça vous amuse, why not. Mais attention toutefois à ce que vous dites : pas la peine de vous faire passer pour une fille complètement débridée si derrière, vous n’assumez pas. Cela ne sert à rien… En revanche, si vous cherchez avant tout des histoires d’un soir ou des rencontres éphémères, le dirty talk est vraiment utile pour voir ce que l’autre a dans le ventre pantalon…

M.P

Nicolas Gaillon

Nicolas Gaillon

Nicolas est un passionné de l'informatique et de la technologie. Il a développé sa première application web à l'âge de 16 ans. Après avoir obtenu un diplôme en informatique et en marketing digital, il a décidé de créer son propre site internet. En 2013, Nicolas a créé bestof-rencontre.fr, un site comparatif des sites et applications de rencontre...

1 réflexion au sujet de « Dirty talking… ?!? »
  1. Dans un monde parfaitement nihiliste où la bêtise l’emporte sur le reste, je trouve particulièrement monstrueux de publier ce genre d’articles qui emmène encore plus loin la jeunesse sur la pente de la déliquescence et de la folie furieuse.

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