Une étude IFOP réalisée en février 2012, sur « Les Français et les sites de rencontre », révèle que les français sont de plus en plus disposés à s’inscrire sur les sites de rencontre. Alors qu’en 2004, seuls 14 % admettaient être prêts à s’inscrire, aujourd’hui 40 % l’affirment
Personnellement, si vous étiez célibataire, seriez vous prêt(e) à vous inscrire sur un site de rencontre ?
Internet s’est banalisé. C’est l’accès au monde en un clic. Mais aussi à l’amour en restant simplement devant son ordinateur. Nous nous retrouvons sur un lieu, virtuel, devenu aussi classique qu’un autre. Pourquoi pas finalement. Pourquoi avoir été aussi timides… La nouveauté peut faire peur : comment imaginer qu’une rencontre virtuelle puisse ramener à la réalité…?
Les 25-35 ans l’ont bien compris. Les études, le travail prennent de plus en plus de temps. Difficile d’accorder de la place aux sorties, aux nouvelles rencontres. Sont privilégiés les amis, la famille.
Se faire une place dans le monde professionnel est bien souvent l’ambition numéro un. Seulement à cet âge, l’envie de construire sa vie personnelle ne doit pas en faire les frais. L’étude IFOP le précise : un pic d’enregistrement sur les sites de rencontre à l’âge où les jeunes actifs ambitionnent de fonder leur famille.
Prêts à tout pour rencontrer l’âme sœur ? Peut-être pas… Mais Internet est devenu si simple. Rencontrer sa moitié de chez soi, après une longue journée de labeur. C’est ça le 21ème siècle !
Et si les sites de rencontre se multiplient, c’est simplement pour répondre à la demande qui se répand. Qu’il s’agisse de célibat, d’insatisfaction sexuelle, d’un lieu de résidence « loin du monde », les français deviennent de plus en plus adeptes.
Rencontrer cette personne que l’on n’aurait probablement jamais croisée dans sa vie, provoquer le destin… Si la technologie le permet. Pourquoi s’en priver ?
Et pourtant la France est encore timide, si l’on compare à ces voisins européens. L’IFOP révèle que les italiens sont les plus nombreux à être inscrits. Actuellement 21 % sont sur un site de rencontre, suivis des allemands, avec 19 % d’inscrits et des Espagnols avec 18 %. La France ne compte que 6 % de connectés.
Des freins et des motivations demeurent
Le sujet de la rencontre en ligne est de moins en moins tabou. 82 % des français n’hésitent pas à dire qu’ils ont déjà eu une relation avec une personne rencontrée en ligne. Toutefois, les « seniors » qui auraient recourt à ces sites préfèrent le taire.
Et la motivation première reste la rencontre de l’âme sœur, face à la solitude.
N’ayons plus peur de le dire, de le faire, d’y aller.
Et si les femmes se font plus timides que les hommes : 33 % de femmes contre 47 % d’hommes, qu’à cela ne tienne ! Cela nous laissera plus de choix !
Nancy Denans
