La première étude a été menée par le Cabinet « Technologia », qui est spécialisé dans la prévention des risques professionnels, et analysée dans un article du journal «Libération» en avril dernier. Celle-ci soutenait l’idée que le fait de travailler beaucoup parasitait la vie privée, la sexualité en particulier. Les résultats de l’enquête mettaient en avant le fait que 66 % des personnes interrogées estimaient que leur vie sexuelle était altérée par un surplus d’activité professionnelle. Cette statistique atteignait même les 70 % dans la catégorie des cadres, qui sont généralement ceux qui travaillent sans compter les heures, du fait de leur statut et de leur responsabilité.
Par ailleurs, selon 23,8 % de l’échantillon, les tensions professionnelles étaient directement à l’origine de leurs troubles sexuels. La fatigue accumulée en raison d’un trop grand nombre d’heures de travail réalisées serait également facteur de mauvaise qualité de la sexualité, selon 72,6 % des personnes interrogées. Un individu sur trois avouait même que c’est cette fatigue et le levé matinal du lendemain qui démotivaient l’acte sexuel le soir. Pourtant, paradoxalement, l’étude révèle que ce sont les plus gros travailleurs qui ont le plus de chances d’avoir des rapports sexuels réguliers.
Comment analyser cet élément contradictoire, qui va dans le sens des résultats de l’étude menée par le site de rencontres « Casual Dating » ? Cette seconde étude révèle en effet qu’une surcharge de travail n’empêche en rien d’avoir une vie sexuelle épanouie et des rapports très réguliers. Selon les résultats de l’enquête, 28,6 % des personnes interrogées, réalisant plus de cinquante heures de travail hebdomadaire, affirment qu’ils font l’amour tous les jours.
A contrario, du côté des personnes effectuant moins de 20 heures de travail par semaine, seul 16 % déclarent avoir des rapports sexuels de manière aussi régulière. De tels paradoxes sont difficiles à expliquer, nous avons toutefois trouvé quelques pistes de réflexion… Les plus gros travailleurs sont ceux qui ont le plus de chances d’avoir des rapports sexuels réguliers car du fait de leur statut et de leurs revenus, il leur est probablement plus facile de séduire et de conclure.
Par ailleurs, faire l’amour est reconnu comme un anti-stress et un anti-dépresseur naturel. Certains doivent en avoir conscience et avoir une sexualité soutenue pour se détendre. Ce ne sont bien sûr que des hypothèses, n’hésitez donc pas à nous faire connaître votre avis et à témoigner de votre propre expérience…
Rébecca Lazzerini.