Pas la peine de se leurrer : 99% des célibataires qui sortent en boite viennent pour faire des rencontres. Il y en a bien quelques uns qui viennent pour le plaisir de danser (enfin, c’est ce qu’ils disent), mais l’immense majorité est là dans un but bien précis. Sinon, pourquoi les filles passeraient-elles autant de temps à se pomponner, si ce n’est pour plaire aux hommes ? Parce que le « mais non, c’est pour moi que je me fais belle », je n’y crois pas du tout : qui s’infligerait le port d’un soutif push-up et de talons aiguilles ultra douloureux – surtout en fin de soirée – pour son propre plaisir ? A part une sado-maso, of course…
Séduire en boite de nuit, c’est tout un art. Pour cela, il y a plusieurs techniques. Passez quelques minutes à observer un peu ce qui se passe autour de vous dans un night club, et vous comprendrez tout de suite de quoi je parle.
Pour les filles, la technique principale consiste à se montrer et à faire la poule. Désolée de vous l’annoncer ainsi, mais en matière de séduction, nous n’avons rien inventé : nous avons tout piqué aux animaux… Les femmes se parent de leurs plus beaux atours : il y a du maquillage, du strass, du décolleté plongeant, des talons hauts qui allongent la jambe, du parfum capiteux et des cheveux dans tous les sens. Et ça danse, ça bouge, ça crie, ça glousse, ça s’amuse entre filles en snobant les mecs (tout en leur jetant régulièrement des regards appuyés, pour savoir s’ils regardent). La proie a tendu son piège…
Du côté des hommes, il y a deux écoles : ceux qui dansent et ceux qui ne dansent pas. Ceux qui osent mettre leur corps en mouvement ont un réel avantage : ils peuvent aller chercher les filles même sur la piste de danse. L’approche est toujours la même : on observe, on se rapproche petit à petit, on se colle, on danse à deux… et emballé, c’est pesé. Sauf quand la fille n’est pas vraiment intéressée : dans ce cas, elle le fait généralement assez rapidement savoir en fuyant le regard du chasseur et en refusant le moindre contact physique (et là, pas la peine d’insister messieurs, sinon ça devient lourd). L’autre technique, c’est l’attente active : le mec reste nonchalamment accoudé au bar (ou assis à sa table) à s’enfiler des verres tout en matant les nanas. Il a l’air détendu et cool (en réalité, il ne sait pas danser, alors il essaie de se donner une contenance) : il observe… Et là, quand il repère une proie qui lui plait, il tente d’attraper son regard. Et une fois que le contact visuel est établi, il fonce.
En boite, les choses sont plus faciles : l’alcool aide à affronter la peur du râteau. Et puis avec tout ce monde, il y a du choix et des plans B en cas de foirage. Tout bénef’, quoi. Sauf que… Bah sauf qu’en général, avec la musique à fond, on ne parle pas vraiment… Finalement, aller en boite c’est parfait pour se trouver un coup d’un soir, mais de là à trouver le grand amour, sincèrement, mieux vaut ne pas trop y compter !
Mado
En boîte on est sûr de trouver…des embrouilles