Vous avez sûrement déjà entendu l’adage selon lequel faire l’amour permettrait de rallonger notre espérance de vie. Or, il semblerait que ce fait soit désormais vérifié scientifiquement, comme le montrent les derniers travaux de recherche effectués sur ce sujet.
En effet, les rapports sexuels ont un effet indéniable sur notre corps et sont en fait un exercice physique en soi, une sorte de sport à la pratique plutôt agréable. Alors pourquoi s’en priver puisque selon les chercheurs, la pratique régulière du sexe nous permettrait de vivre plus longtemps et surtout en meilleure santé ?
Le sexe est-il une activité sportive à part entière ?
Si l’on en croit les données physiologiques obtenues lors de tests réalisés pendant et après l’acte sexuel, celui-ci pourrait avoir les mêmes avantages et les mêmes bienfaits pour notre corps que la pratique d’un sport.
C’est avant tout sur le muscle cardiaque que les bénéfices de l’acte sexuel se font ressentir. Et l’entraînement commence dès les préliminaires puisque l’excitation accélère notre rythme cardiaque de la même manière que lorsque nous pratiquons une activité physique intense.
Pendant l’acte, le cœur est toujours sollicité, mais les efforts fournis sans même nous en rendre compte permettent aussi de stimuler la quasi-totalité des muscles de notre corps et notre système respiratoire. Faire l’amour pourrait donc, dans le cadre d’une pratique régulière, nous permettre de garder la ligne et la forme.
Faire l’amour diminue les risques de certains cancers :
Mais les avantages de l’acte sexuel ne s’arrêtent pas aux muscles et au système cardio-vasculaire. En effet, des études biologiques poussées ont montré que faire l’amour pouvait aider à diminuer les risques de contracter un cancer.
Chez la femme, c’est le risque de cancer du sein qui est fortement diminué par la stimulation érotique du têton. Cette pratique déclenche en effet ma production d’une hormone appelée ocytocine qui est reconnue comme fortement protectrice.
Chez les hommes, c’est le cancer de la prostate qui est le moins fréquent lorsque les rapports sexuels eux sont réguliers. C’est la fréquence et le nombre des éjaculations qui permet d’éviter cette maladie très grave. Le seuil minimum permettant une protection efficace est évalué à 12 éjaculations par mois.
Des effets indéniables sur le moral :
C’est en effet sur notre bon vieux moral que le sexe a le plus d’impact positif. En effet, les sujets ayant rapporté faire le plus souvent l’amour montrent une tendance moins importante à la déprime ou à la dépression. Cette sensation de bien-être est provoquée par la production d’hormones du plaisir qui agissent comme une drogue pour notre cerveau.
Quand on connait l’influence de la dépression sur l’apparition de troubles psychosomatiques ou l’aggravation de certaines maladies, on se dit qu’il serait dommage de se priver d’un plaisir aussi sain.
Adeline Harmant
A lire aussi : Comment bien faire l’amour (chez kamal)