Faire l’amour trois fois par semaine permettrait de gagner dix ans de vie ! C’est du moins ce que tente de démontrer le Dr. Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste de son état, dans son ouvrage intitulé « La Vie et le Temps » (éditions Flammarion). En s’appuyant ses des études scientifiques internationales, il explique ainsi que l’activité sexuelle, à raison de trois « séances » hebdomadaires, aide à préserver la santé et la jeunesse du cœur ! Pour soutenir ses propos, il s’appuie sur une logique médicale implacable : les efforts physiques entraînés par l’acte sexuel font travailler de nombreux muscles (ceux des fesses, des jambes et des bras notamment) et entraîne une sécrétion accrue de testostérone, bénéfique pour l’organisme.
L’activité sexuelle s’avère également bonne pour le cœur car elle permet de brûler 200 calories en moyenne (soit l’équivalent de vingt minutes de footing) et de limiter la formation de plaques d’athérosclérose sur les artères. Les relations sexuelles amélioreraient par ailleurs la qualité du sommeil, et limiteraient l’anxiété, le stress et les états dépressifs. Mais ce n’est pas tout, car l’activité sexuelle régulière et intense permettrait également de prévenir contre le cancer. Chez les hommes, douze à vingt-et-une éjaculations mensuelles réduiraient d’un tiers le risque du cancer de la prostate. Chez les femmes, l’acte sexuel permettrait de libérer des hormones appelées « ocytocines », qui protégeraient contre le cancer du sein !
Du côté des scientifiques hollandais de l’« Utrecht Stroke Center », on soutient que l’activité sexuelle intense serait nuisible. Au même titre que la consommation importante de café, le sexe compterait parmi les facteurs d’AVC. En effet, en augmentant la pression artérielle, l’activité sexuelle intense entraînerait la rupture d’un vaisseau sanguin puis une hémorragie, provoquant un accident vasculaire cérébral (AVC) hémorragique (avec des conséquences graves comme la paralysie ou la mort). C’est en étudiant, durant trois ans, 250 patients victimes d’une AVC, que les scientifiques hollandais de l’« Utrecht stroke Center » en sont arrivés à cette conclusion (publiée dans la revue « Stroke » de l’American Heart Association »).
Alors, le sexe est-il bon ou mauvais pour la santé ? Les deux publications émanant de deux groupes de scientifiques tous aussi sérieux, il est difficile de s’y retrouver. Notons toutefois que les relations sexuelles apportent plus de bienfaits que de méfaits. Enfin, n’oublions pas que dans l’AVC hémorragique, le sexe n’est que l’un des facteurs à risques. Nous conclurons donc ainsi : il n’y a pas de mal à se faire du bien !
Rébecca Lazzerini.
Je ne sais pas si le sexe est bon pour la santé, mais l’absence de sexe est très mauvaise pour la santé mentale!