« Dis-moi quel est ton smartphone et je te dirai quel célibataire tu es »… C’est un peu le principe d’une étude réalisée récemment par une psychothérapeute nommée Kimberly Moffit, pour le site « Match.com » (version canadienne). Elle est tout d’abord partie du constat que la plupart des célibataires possédait un smartphone. L’homme ou la femme en quête d’une relation sentimentale (durable ou éphémère) serait en effet plus enclin à acheter un « portable intelligent ».
Cela s’explique de plusieurs manières. Tout d’abord, les échanges par écrit sont facilités : le « chat » notamment, par le biais des sms et des mails, généralement accessibles en forfait en illimité, et présentés de manière fonctionnelle et ergonomique. A ce propos, l’étude révèle d’ailleurs que les trois quarts des utilisateurs de smartphone estiment que ce type de communication leur a permis de stimuler leur vie amoureuse. Ensuite, grâce au « portable intelligent », ils peuvent accéder, quand ils veulent et où qu’ils soient, à des applications destinées aux célibataires, les sites de rencontres notamment. Enfin, grâce à cet outil malin, ils peuvent organiser simplement leurs rendez-vous et sorties, et gérer au mieux leurs contacts.
A travers cette étude, Kimberly Moffit a également constaté que la marque de smartphone déterminait les habitudes des célibataires. Selon la psychothérapeute, il serait en effet possible de classer les personnes en quête d’une relation sentimentale dans des groupes, en fonction du modèle qu’ils utilisent. Ainsi, 62 % des utilisateurs d’Android coucheraient avec leur conquête dès le premier soir, contre 57 % pour les détenteurs d’un iPhone et 48 % pour les utilisateurs d’Android. Par ailleurs, les propriétaires d’iPhone rappelleraient leur partenaire au bout de 24h, alors que les détenteurs de Blackberry ou d’Android reprendraient contact après 2 ou 3 jours seulement. Autre fait surprenant : 1 utilisateurs d’iPhone sur 5 aurait eu une histoire amoureuse (plus ou moins longue) avec un ou une collègue de travail, au cours des cinq dernières années ! Enfin, presque les trois quarts des célibataires possédant un Android seraient inscrits sur un site de rencontres, contre 58 % pour les adeptes d’iPhone et seulement la moitié des utilisateurs de Blackberry.
Cette étude originale présente des résultats intéressants mais toutefois incomplets. Il aurait été en effet utile de connaître le nombre exacte d’utilisateurs célibataires pour chaque modèle, et la proportion qu’ils représentent sur le nombre total de cœurs à prendre.
Rébecca Lazzerini.