A chaque fois que le sujet vient sur le tapis, les esprits s’échauffent… Il y a ces mecs qui pensent qu’une femme qui couche le premier soir est une « salope » : ceux-là oublient que pour s’envoyer en l’air, il faut être deux, et que l’homme aussi couche le premier soir. Mais ils s’en foutent : pour eux, les hommes qui « scorent » le premier soir sont des playboys, des Don Juan, voire des héros, alors que les femmes seront vues comme des traînées. So unfair, mais malheureusement encore tellement courant.
Il y a ensuite ceux qui pensent que les femmes peuvent disposer librement de leurs corps, faire ce qu’elles veulent, et que ce n’est pas parce qu’elles ont dit « oui » tout de suite qu’elles n’en sont pas moins respectables. « Si tu en as envie, franchement, pourquoi te retenir ou te priver ? ».
Et puis il y a ceux qui pensent qu’une femme qui refuse de coucher, alors même qu’elle n’est plus vierge et qu’elle est majeure, est une coincée, une allumeuse, voire même une « salope » (« attends, elle m’a carrément chauffé, m’a roulé des pelles et au moment de conclure, elle a refusé… »). Décidément, c’est à n’y rien comprendre.
Car voilà le problème : les femmes d’aujourd’hui sont en permanence confrontées à des messages contradictoires. Les magazines féminins et les séries télé nous rebattent les oreilles avec la liberté sexuelle : il faut avoir des orgasmes multiples, revendiquer ses performances sexuelles, assumer de jouer avec des sex-toys et d’être des femmes modernes et épanouies. Accepter de coucher le premier soir devrait devenir un acte de féminisme assumé. Et à l’inverse, il reste encore ces vilains machistes qui continuent de penser qu’une femme du premier soir ne sera jamais la mère de leurs enfants. Les habitudes ont la vie dure : surtout les mauvaises.
Mais plutôt que de se sentir obligée de coucher – ou pas – pour des raisons purement sociétales, pourquoi ne pas se demander s’il n’est pas tout simplement agréable d’attendre ? Prendre son temps n’est pas forcément une frustration, bien au contraire… Les enfants seraient-ils aussi émerveillés par Noël si les semaines qui précèdent cette grande fête n’étaient pas là pour permettre de monter en pression (sans aucun mauvais jeux de mots, bien sûr…), de rêver, d’imaginer tous les beaux cadeaux qu’ils vont recevoir ?
Et si ne pas coucher le premier soir était juste une manière de rendre cette première fois encore plus belle ? Allez, pour une fois, les filles, essayez de ne pas coucher le premier soir, juste pour voir… Attendez le lendemain matin !
Mado
Effectivement certains mecs ne sont pas tout à fait sortis du moyen-âge et se permettent de juger les filles qui couchent le premier soir, voire les filles qui couchent tout court…
Moi je pense l’inverse, il n’y a pas de mal à se faire du bien, et j’invite les filles à coucher le premier soir, le premier matin, le premier midi, et aussi souvent qu’elles le souhaitent, et avec moi tant qu’à faire :-p
Tout à fait d’accord avec Charlie, ras-le-bol de ces tarés qui veulent que les autres (homme ou femme) se conforment a leur mentalités et valeurs d’arriérés.
Ma phrase perso :
“Un homme qui couche avec la première venue, c’est aussi une femme qui couche avec le premier venu”
Puisque, comme vous le dîtes, il faut être deux.
Tous dans le même bateau, pas de différence.
Et ne pas oublier que si la femme a le droit de refuser, l’homme a le droit d’aller voir ailleurs aussi.
C’est ça le revers de la liberté : la responsabilité de ses actes ;)
Ce qui compte, c’est de faire comme on a envie (et non pas réfléchir) et surtout d’assumer ses choix et leurs conséquences.
La liberté n’a pas que des bons côtés.
PS : je n’ai jamais eu de problème avec une femme qui attend un peu.J’ai bien dit “un peu” ;)
Effectivement nous ne sommes plus dans les années 60. Bravo à Charlie, Rodo et Phil. Quand on avait 20 ans dans les années 80 on se dit qu’on est bel et bien majeure et vaccinée. Si on ne couche pas le premier soir, il ne nous revoit pas, car pour lui c’est juste pour une fois. Pourtant je ne vais pas les chercher dans les bars et je ne suis pas une allumeuse, surtout à mon âge. Peut-être que c’est moi qui devrais justement aller chercher ceux que je veux. Du coup j’espace les rencontres. Par contre, le dernier à qui j’ai bien parlé 3 mois avant m’a demandé après : “tu es une fille facile ? alors qu’il avait 10 ans de moins que moi ! Je n’ai pas osé lui répondre, car timide quand même : En tout cas toi t’es bel et bien un gros connard de Macho.