Le fantasme du bad boy

« J’en ai marre, je tombe toujours sur des mecs égoïstes / jaloux / violents » (au choix, à vous de cocher). Pas besoin d’aller … Lire plus

« J’en ai marre, je tombe toujours sur des mecs égoïstes / jaloux / violents » (au choix, à vous de cocher). Pas besoin d’aller bien loin pour entendre ce genre de complainte : il suffit de vous asseoir dans n’importe quel bar parisien et d’écouter parler les femmes qui vous entourent. Que celle d’entre nous qui n’a pas déjà été « in a relationship » avec un mec pas bien, parle aujourd’hui ou se taise à jamais. Car oui, nous les femmes, avons parfois une manière toute particulière de choisir les hommes.

les filles préfèrent les bad boys

Petit flashback quand vous n’étiez encore qu’une petite poupée innocente aux joues roses, encore pleine d’espoir face à la vie qui s’ouvrait devant vous (quoi ? trop mélo ? ok ok, j’arrête…)… Bref, à 5 ans, votre idéal masculin, c’était Ken. Ou le Prince Charmant. Il faut dire qu’avec tous les Disney que vous avez avalés pendant votre enfance, difficile de trouver une figure masculine plus attirante que le beau prince qui vient sauver la princesse et l’emmène sur son cheval blanc – ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. The end. Un quart de siècle plus tard, les choses ont bien changé : si l’on demande à une femme quel est l’homme qu’elle recherche, elle répondra toujours qu’elle le veut « beau, intelligent, drôle, gentil, tendre et fort à la fois ». La réalité est toute autre : parce que si nous attendions toutes l’homme idéal, il y aurait beaucoup de célibataires en France. Mais le pire, c’est que malgré leur quête avouée de l’homme parfait, les femmes ne s’intéressent pas vraiment aux gentils et leur préfèrent les bad boys (oui, en anglais, ça fait mieux que « vilains garçons »).

La preuve : Kate moss l’une des femmes les plus belles et célèbres (et riches) du monde a failli tout perdre à cause de sa relation destructrice avec Pete Doherty, un chanteur trash un peu crado aux dents pourries et aux mains jaunies par le tabac et dont les frasques ont fait les choux gras des tabloïds du monde entier… Pete consommait de l’alcool, de la drogue, avait l’air d’un clochard, mais Kate était dingue de lui. Pourquoi ? Parce que c’est un bad boy. Idem pour Joey Starr : sincèrement, on est bien loin de l’image de l’homme parfait (entre son look – pas très rassurant, il faut bien l’admettre – ses textes ultra violents et son casier judiciaire long comme le bras, on ne peut pas dire qu’il soit le gendre idéal) : et pourtant, il fait tomber les femmes comme des mouches. Pourquoi ? Parce que c’est un bad boy…

Alors voilà, les femmes rêvent d’un mec gentil, mais quand elles en rencontrent un, elles se font chier royalement s’ennuient. Parce que la petite vie parfaite, avec le chéri attentionné qui nous traite comme une reine, ça va deux minutes. Au bout d’un moment, on veut de l’action, de la nouveauté, de l’inconnu, des surprises, des feux d’artifices. Alors que le bad boy, on le sens à la dérive, un peu borderline : forcément, on a envie de le changer, d’être celle qui aura réussi à dompter le fauve. C’est excitant de se mettre en danger. Alors on fonce tête baissée dans des histoires foireuses avec des mecs qui ne nous conviennent pas. Et pendant ce temps là, des centaines d’hommes juste gentils et prêts à donner plein d’amour sont seuls, comme des âmes en peine : toutes leurs copines leur disent qu’ils sont l’homme idéal, mais aucune n’en voudrait. « Nicolas ? Non, il est beaucoup trop gentil ! ».

Et puis après quelques années, stop. Saturation. Marre de toujours souffrir, stresser, attendre. Alors vient l’envie de se reposer : c’est fatigant d’être avec un bad boy. Vient alors le moment où l’on arrête, où l’on se pose Et après en avoir bavé pendant des mois, on réalise que tout ça, c’est usant. Et l’on revient à ses envies du début : une histoire simple, un homme gentil… C’est compliqué d’être une femme…

Mado

Nicolas Gaillon

Nicolas Gaillon

Nicolas est un passionné de l'informatique et de la technologie. Il a développé sa première application web à l'âge de 16 ans. Après avoir obtenu un diplôme en informatique et en marketing digital, il a décidé de créer son propre site internet. En 2013, Nicolas a créé bestof-rencontre.fr, un site comparatif des sites et applications de rencontre...

6 réflexions au sujet de “Le fantasme du bad boy”
  1. Bonjour,
    j’aime bien votre article. Je m’appelle Nicolas, je suis gentil, et si j’ai bien tout compris, j’ai la confirmation que je dois bel et bien attendre d’etre quadra pour rencontrer une femme qui en aura eu marre d’être avec un *!#$%&boy pendant dix ans…
    vous avez raison, c’est un triste constat.
    N.

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  2. oui a cause des phones et de tous ceux qui informe; d’ailleur c’impressionant d’écouter de lire de savoir que les hommes sont pareil et les femmes en auront toujours marre, et si on à marre ,on à marre .on est rassasié.

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  3. Certes, Mado, certes, mais quand tu te retourneras vers un homme gentil, il sera devenu un Pick-Up Artist à force d’avoir été méprisé par des filles comme toi. Et il ne te regardera même plus car il sera occupé avec des filles plus jeunes, plus sexy et moins dures que toi !
    Juste retour des choses, non ?
    J

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  4. ouiii je confirme il faut attendre pour que les filles se rendent compte que les garçons gentils c’est ce qu’il y a de plus précieux … mais quand elles s’en rendent compte c’est trop tard pour elles car ils sont déjà casés ! avec des filles gentilles ;)

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  5. Eh oui, même moi à 55 ans, je ne trouve pas d’hommes (de mon âge) gentils. Il sont tous casés les gentils. Et ceux qui nous draguent (40-45) sont des gros machos (pas gentils car peut-être justement déçus à 30 ans des filles pas lucides.
    Courages à vous.

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